Gregory Tassin

Ceci est votre profil. Personnalisez-le en déposant votre photo et complétant les différentes rubriques. Vous pourrez également nous partager le récit de votre aventure lorsque vous aurez bouclé la RDS !

L’état de ce compte est ApprouvĂ©s

Ce compte n’a pas encore ajoutĂ© d’informations Ă  son profil.

RDS terminée !!! Ouf !!
Sagards L’idĂ©e germe lors d’un repas avec Florian courant le dĂ©but d’annĂ©e 2024, il me parle de cette trace dont j’ai vaguement entendu parler. Il me dĂ©taille son projet dĂ©jĂ  bien avancĂ©, les lieux de repos possibles et sa stratĂ©gie. Je me dis qu’il est fou et pour moi ce genre d’aventure est rĂ©servĂ© aux marginaux furieux ( ils sont 26 Ă  l’avoir « fait » en 2023) ! Il a une revanche Ă  prendre et la route des Sagards serait un joli symbole. Plus je l’entends me parler de son aventure, plus je me dis que moi aussi je veux en ĂȘtre. Et de lui demander poliment de l’accompagner : c’est actĂ© autour d’un bon verre de vin , nous serons la route des Sagards en 2024 ! Plus on est de fous plus on rit, je me dĂ©pĂȘche de dĂ©baucher John qui est toujours partant pour ces pĂ©riples insensĂ©s oĂč son flegme dĂ©concertant me donne toujours l’impression que ça ne sera pas plus dur que la sortie dominicale de 60 km. On pense bien prĂ©parer notre affaire . En bons sportifs nous prĂ©parons donc nos Sagards, mais les sorties de 80 km d’oĂč nous revenons « oxy » mettent Ă  mal notre dĂ©contraction. Mauvaise nouvelle, Flo, Ă  court de prĂ©paration se dĂ©cline, je comprends et j’avoue qu’un instant je pense reporter Ă  2025 notre aventure, mais John me motive : on y va !!! Le plus dur, trouver un crĂ©neau qui concilie nos dispos respectives et une mĂ©tĂ©o clĂ©mente ! DĂ©cision est prise du jour au lendemain pour ainsi dire, nous partirons le mardi 18 juin en soirĂ©e et Ă  18h00 pile
.. 18h35 nous sommes toujours en train de nous battre avec nos sacoches, oui car en bons touristes insouciants nous avons quĂ©mander Ă  nos amis de la bagagerie, sauf que contrairement aux furieux qui testent et re testent leur matĂ©riel nous on improvise. Je m’aperçois d’ailleurs que le bagage au dessus de mon tube horizontal me fait pĂ©daler carrĂ©, inconcevable pour 400 km, demi tour le dĂ©poser Ă  la maison. John qui tente de se mettre en danseuse Ă©clate de rire et me dĂ©fie d’essayer ( qu’est ce qui lui prend ?) je me dresse sur les pĂ©dales 
 ok tant pis on fera tout assis sur la selle. Ça commence Ă  faire beaucoup de mauvaises dĂ©couvertes 
en 500m. Aller retour sur la route pour dĂ©buter la trace trace Ă  Cleurie ( ce qui nous amĂšnera Ă  finir par les Cuveaux et le fossard ce qui semblait ĂȘtre une bonne idĂ©e). Le maĂźtre mot est plaisir, pas de chrono en tĂȘte et heureusement car nous serons trĂšs loin de nos temps de passages les plus pessimistes. Nous prenons des photos Ă  tout va, on texte mĂȘme Flo restĂ© Ă  la casa, on envoie des photos aux copains ayant connaissance de notre pĂ©riple. 20H10 nous faisons halte au HAUT DU TOT, on le connaĂźt bien, on se pose : photos. On prend le temps de manger car on a peur de ne pas bien gĂ©rer notre alimentation ( on reviendra les poches pleines). Descente sur Sapois, j’ai pris une gamelle une semaine avant sur un rond point dĂ©trempĂ© et j’en porte encore les stigmates. D’habitude c’est notre pĂȘcher mignon et je pense que John ne fait des bosses que pour le plaisir de les dĂ©fendre mais pour le coup, chargĂ© comme des Ăąnes et hĂ©sitants, ça ne sera pas la descente de l’annĂ©e. 20h26: prochaine Ă©tape col de Fouchure, je suis enthousiaste car proche de la maison mais je ne pense jamais Ă  l’inclure dans mes sorties. Le soleil se couche, on fait des photos, on monte tranquille parce que notre plus grosses sorties c’est 170kms et on ne sait pas trĂšs bien comment nos corps vont rĂ©agir ( maintenant on sait đŸ«Ł). DĂ©cision prise de ne mettre que mon guide GPS pour optimiser les batteries et John me demande au plus fort des pourcentages cette phrase connue de tout cycliste angoissĂ© «on a fait combien de kils lĂ  ?». Coup de bambou, 35 km au compteur et pas une gosse moyenne, Ă  vol d’oiseau on mettrait 10 min Ă  revenir Ă  la maison : ok c’est le temps de se mettre en route. Un bidon dĂ©jĂ  sifflĂ©, stop Ă  Saulxures. On teste nos nouvelles lumiĂšres ( oui le soir mĂȘme tant qu’à faire, c’est plus palpitant) cool ça fonctionne mĂȘme super bien John est amusĂ© de voir l’efficacitĂ©. 21h40: stop Ă  Saulxures, Morbieux on connait et pour ĂȘtre honnĂȘte je crois que c’est le moment qu’on a le plus apprĂ©ciĂ©. L’euphorie des premiers tours de pĂ©dale de nuit, impression de facilitĂ© ( en fait on monte juste en sous rĂ©gime car on on les pĂ©toches de pas finir l’aventure vu l’allure que l’on mĂšne). Il fait bon, nos gourdes sont pleines et on a encore les jambes qui rĂ©pondent. On est passĂ© lĂ  des dizaines de fois et la connaissance des lieux nous met en confiance. Photos au dessus, on alimente les rĂ©seaux sociaux pour les copains qui suivent le pĂ©riple, on rassure nos femmes et hop on repart. « FAITES DEMI TOUR » c est quoi de ce bordel ? En bon vosgiens, quand tu descends Morbieux tu tires tout droit, de toute façon on a pas reconnu le parcours, on connaĂźt 
.c’est chez nous. On s’arrĂȘte , on analyse, merde y a d’autres routes ici ? Allez demi tour dans un bosse 15%, on en rigole et c’est reparti. 
 « FAITES DEMI TOUR » , le comique de rĂ©pĂ©tition commence Ă  m’agacer. Enfin dans le plaine. Je crois que notre stratĂ©gie numĂ©rique n’est pas au top et on commence Ă  avoir des doutes sur le sĂ©rieux de notre planification. Pas le temps de s’apitoyer, on tape dĂ©jĂ  le casque dans la pente de la Colline ( nous on la surnomme le bosse de m****). Encore une fois surpris, plus aise que lorsqu’on se la fait Ă  l’entraĂźnement , normal car moins vite. LittĂ©ralement une meute de chiens hurle dans la nuit Ă  quelques pas de nous, John se trouve des jambes et me met 100m dans la vue ! En forme le garenne, heureusement pas de chiens derriĂšre moi mais une grosse frayeur. 23H24: ça y est on est Ă  cheval entre le 88 et le 70, on est content car on rentre dans une autre phase du pĂ©riple , en terrain quasiment inconnu et de surplus dans l’obscuritĂ© cela donne encore une autre dimension Ă  notre aventure. Beulotte Saint Laurent , le Grilloux 
 une premiĂšre de nuit , je conduis John sur ces routes pas peu fier de jouer Ă  l’habituĂ© des lieux. Par contre la suite je ne connais pas, « bah ça peut ĂȘtre pire que les chevreres et on va monter tranquillement » Un peu moins d’une heure du matin, ça fait bien 30 minutes que je harcĂšle John en lui demandant comment se nomme le Lituanien de la Sky ( en fait biĂ©lorusse) qui avait montĂ© les faux plats dĂ©bouchant sur le Miellin Ă  une allure folle Ă  la tĂ©lĂ© 
. Je vous laisse chercher, ça m’a obsĂ©dĂ© toute la trace, et puis John Ă©tait trop affairĂ© pour me rĂ©pondre. Lieu dit les MARTINS: je dĂ©teste le 70, je dĂ©teste rouler de nuit et je dĂ©teste Flo. Les passages Ă  plus de 15% nous obligent Ă  allumer nos deux lampes, impossible de rouler Ă  l’unisson sur une lampe les faisceaux lumineux balancĂ©s de gauche Ă  droite sous nos coups de guidons non maĂźtrisĂ©s. Passage au col des chevreres , contrariĂ©s, pas trouvĂ© d’eau et manifestement empruntĂ©s de nos efforts. Il reste 300 kms 
 Enfin une bonne nouvelle, on trouve facilement la fontaine Ă  Miellin, facile d’accĂšs. On se demande quand mĂȘme dans quoi on s’est aventurĂ©. Sorti du village, chemin de chĂšvres « t’es sĂ»r? Bah Ă©coute 
 » la nuit nous donne l’impression d.ĂȘtre paumĂ©s. John trouve l’énergie de faire une vidĂ©o « sinon on va pas nous croire ». Moi je suis content d’avoir enfourchĂ© mon Gravel. Impossible pour moi d’imaginer mon vĂ©lo de route dans ce pierrier. Descente de Servance, je prĂ©sente mes excuses cette route, des annĂ©es j’ai rĂ©pĂ©tĂ© Ă  qui voulait l’entendre que cette descente Ă©tait cabossĂ©e, grĂące au chemin prĂ©cĂ©dent j’ai l’impression d’ĂȘtre sur un billard, enfin quelques kilomĂštres en descente mĂȘme si la nuit , tu n’est jamais totalement relĂąchĂ©. Retour dans nos Vosges, on retrouve la piste cyclable et on dĂ©cide de faire un stop qui s’éternise pour se vĂȘtir un peu plus, mais aprĂšs coup je pense que cette pause interminable nous a plombĂ©, il est passĂ© 3H00 du matin et mon corps me demande pourquoi je ne suis pas au lit. On attaque la montĂ©e du col du Page et les lampadaires de rues qui me donnent une impression de « montĂ©e » sous les flambeaux me plaisent bien. Marre de rouler de nuit, marre de la lumiĂšre miniature distillĂ©e par la lumiĂšre d’appoint que je coupe par ailleurs. Seule ombre au tableau, un pluie fine fait son apparition, en mĂȘme temps celui fait heures que nous voyons les Ă©clairs s’abattent loin dans la nuit, joli spectacle si tant est qu’on soit de nuit sur son vĂ©lo ! 4h49:passage au sommet du col du Page, le soleil se lĂšve! Mon optimisme en prend un coup, moi qui hypothĂ©quait de voir le soleil se lever depuis les crĂȘtes. On va chercher le haut de Ventron, je connais, ça passe plutĂŽt bien. Mais sans faire offense ce n.est pas la partie la plus palpitante de la trace. On bascule cotĂ© Alsacien pour aller chercher les points les plus Ă©loignĂ©s du tracĂ©. En entrĂ©e : le col du Haag, le pied est une saletĂ© mais dĂšs le dĂ©but de la piste cyclable le paysage y est magnifique! On prend mĂȘme le temps de tĂ©lĂ©phoner aux copains pour raconter notre nuit de galĂšre. 9H20: arrivĂ©s sur les crĂȘtes! CafĂ©s au Markstein pour souffler et faire le point « on avance pas bien vite » ! Courte descente pour aller chercher le Remspach. Puis le Boelensgrab. Une dĂ©couverte, bien costaud. Nous y dĂ©couvrirons au somment la partie Gravel du circuit la plus consĂ©quente, celle ci mĂȘme qui me ferait hĂ©siter Ă  prendre mon vĂ©lo de route si c’était Ă  refaire pour ma part. On retombe sur des routes familiĂšres que nous avions empruntĂ©s un an plus tĂŽt Ă  la GNFY et c’est assez plaisant sauf que nous savons qu’elles mĂšnent aux pied du Petit Ballon et ce n’est pas la partie facile d’autant plus que tempĂ©rature monte. À partir d’ici les montĂ©es ne se gĂšrent plus pour nous, on monte surtout comme on peut. On prend la dĂ©cision de s’arrĂȘter dans une ferme auberge pour le repas du midi, on a besoin de se poser. Coup d’oeil ā la carte, je motive John qui s’affaire 50 m derriĂšre moi, sauf que je me trompe d’auberge
et que pensant arriver Ă  ma pause salvatrice, il reste 2kms! Coup de bambou, les 50m d’avance sur John se transforment en 100m de retard. Je n’avance plus. Mes forces restantes seront rassemblĂ©es pour avaler un plat qui ne passe de toute façon pas. Sieste sur un banc et on repart! En temps normal avec cette motivation on aurait fait demi tout maison mais lĂ  pas le choix. On se laisse glisser jusque Munster. On arrive sur la seule portion qu’on pensait avoir reconnue, encore une fois en bon touristes on emprunte les chemins de traverse mais de toute façon on est rĂ©solu, ça sera toujours le chemin le plus long que prendra la trace. On sait que la montĂ©e jusqu’à la station de lac blanc est une succession de : montĂ©e, descente, montĂ©e, plat, raidars (x2), faux plat et montĂ©e finale. Dans les dits raidars John a une bonne idĂ©e
il les monte fond « ben oui ça passera plus vite ». Je prends peur et je me dis que s’il a plein d’autres bonnes idĂ©es, il va me faire « manger chaud » les heures restantes. Enfin, station du lac blanc dĂ©passĂ©e. Descente en vue. On arrive dans la partie que je connais le moins ( voir pas du tout) DerniĂšres rampes alsaciennes. Depuis ses attaques Ă  la « Pogacar » mon acolyte se fait de moins en moins loquace et chose rare chez lui il perd le sourire. Il a toujours pas trouvĂ© le nom du coureur de la Sky ( pas sĂ»r qu’il ai dĂ©pensĂ© beaucoup d.Ă©nergie Ă  chercher) Retour dans le 88, pour ĂȘtre honnĂȘte on se lance dans une descente en forĂȘt qui m’est inconnue et qui nous fait nous arrĂȘter plusieurs fois pour donner le temps Ă  nos GPS de nous y retrouver. John qui peste de plus en plus ne rigole plus trop Ă  mes blagues et je n’ai pour rĂ©ponse Ă  ses plaintes que « je te comprends » car je ne veux pas me hasarder Ă  lui plomber le moral. Je me refuse Ă  lui poser la question et je sais qu’il refuse de me le demander mais je sens bien qu’il va falloir creuser l’abcĂšs. Et ce n’est pas la partie de portage de vĂ©lo , Ă  se faire piquer les mollets par mes orties pour cause de dĂ©bardage sauvage, qui va lui donner le baume au cƓur. En arrivant sur les hauts de plainfaing et rassurĂ© par un terrain connu, je m’y risque « tu veux abandonner ? » Bon je pense qu’on le sentait depuis quelques kilomĂštres mais notre guidage nous empĂȘchait de prendre quelque recul. C’est dĂ©cidĂ©, l’aventure est belle mais le corps des fois fait des caprices, John s’arrĂȘte. AssurĂ©ment John a 2 fois plus de mental que moi j’en suis convaincu et s’il acquiesce Ă  ma premiĂšre injonction c’est que rĂ©solument il ne pourra pas. On parle quelques instants pour gĂ©rer la logistique mais aussi sa sĂ©curitĂ© car je me dĂ©cide Ă  continuer et donc le laisser au bord de la route. Le nuit tombe et si j’attends la voiture balai, la tentation sera trop forte je risque de ne pas repartir. C’est un de ses moments pas trĂšs cool oĂč Ă©tant liĂ© par un pacte tacite, j’ai l’impression de le trahir. J’analyse le parcours avec son aide et je repars 4 talus et je suis Ă  Longemer. Cette petite pause m’a fait du bien et je trouve un second souffle. Je tĂ©lĂ©phone mĂȘme Ă  John pour savoir si ça va et lui dis que j.ai avalĂ© les talus plus facilement que je pensais
.sauf qu’en bon touriste je me suis Ă©videmment plantĂ© et les choses sĂ©rieuses comment. Quelle galĂšre. Ma seule satisfaction, la faune a dĂ©cidĂ© de m.accompagner. Avec John nous nous Ă©tions mĂȘme Ă©tonnĂ©, par l’absence de bĂȘte sauvages Ă  mn grand regret ( la harde de chiens enragĂ©s et les moutons des milles Ă©tangs ne comptent pas). Je profite de la prĂ©sence de cervidĂ©s pour justifier de nombreux arrĂȘts. Enfin Longemer, pleine nuit. Pas trop de point de repĂšres. Je m’encourage « Longemer Liezey en 30 min c’est bĂąclĂ© » . Bah oui en ligne droite . « Tourner Ă  gauche » : c’est quoi ce bordel, liezey c’est Ă  droite !!! Et lĂ  je tiens Ă  m’excuser aprĂšs de Simon Remy parce que je pense avoir rĂ©petĂ© des injures pendant 30 min Ă  son encontre. Enfin descente vers la Mauselaine, un peu dans mes songes, le bruit des sabots qui claquent le bitume m.alertent: un gros gibier vient de passer devant moi Ă  peine Ă  deux mĂštres de moi « un peu plus je rentrais plus vite que prĂ©vu Ă  la maison ». Centre de GĂ©rardmer pour moi seul, il est tard, je prĂ©viens par tĂ©lĂ©phone mes parents chez qui j’ai prĂ©vu de me ravitailler de ne pas veiller pour m’attendre car j’ai du retard, beaucoup de retard. Je lance mes derniĂšres force pour expliquer Ă  ma mĂšre que « non, je ne peux pas rentrer direct Ă  Remiremont » mais mĂȘme elle sait que le chemin le plus court c’est la ligne droite. Direction Liezey par Rougimont, seul, j’ai le temps de cogiter et je trouve la montĂ©e interminable. Mais je retrouve des routes connues. Le vent souffle Ă  dĂ©corner les bƓufs, heureusement je l’ai dans le dos. Au loin les Ă©clairs commencent Ă  Ă©clater et je me retrouve pris dans un dĂ©but de mauvais film. Je pense surtout que c’est la fatigue qui me rend pessimiste! En une fraction de seconde je passe de la certitude d’en finir d’un trait au besoin de me reposer. La pause chez les parents s’éternisera. RĂ©veil au levĂ© du soleil, que je dĂ©cale, trop dur! C’est reparti et lĂ  je me demande vraiment comment je vais finir, j’ai mal de partout. Mais je connais les routes et c’est facile Ă  accepter, j’égraine les kilomĂštres et je donne de mes nouvelles: ça occupe. Passage Ă  la colombiere. On a jamais Ă©tĂ© aussi prĂȘt. Je demande Ă  John de venir Ă  ma rencontre en vĂ©lo, mais il ne veut plus retoucher le vĂ©lo ! Route d’Archettes, Archettes, Jarmenil
cĂŽte -1. Descente sur Eloyes et on attaque. Les Cuveaux comme dessert. En y rĂ©flĂ©chissant je ne ne sais pas si c est une bonne stratĂ©gie mais plus le choix. Au plus fort de la pente je trouve quelques prĂ©textes pour mettre pied Ă  terre : sms,enlever une couche
 je ne me rappelais plus de la difficultĂ© de la pente, en mĂȘme temps je me fais un malin plaisir de ne jamais passer par ici. PassĂ© les gros pourcentages, les 8% aprĂšs le croisement me semblent quasiment plats ! Pas dĂ©plaisant comme sensation. Mais trop Ă©phĂ©mĂšre. Je pense que le plateau de fossard est un chemin de crois’ je ne sais plus comment m’assoir. Et d’un coup , voilĂ  mon John qui m’attend au col du singe, venu en scooter il me tend une canette de Coca bien fraĂźche ! Ça me fait plaisir qu’il prenne le temps de venir Ă  ma rencontre et on finira au final cette trace ensemble, lui en scooter et moi en vĂ©lo, joli final. Plus que 41H, on ne se souciait pas du chrono mais quelle aventure. Merci Ă  Simon Remy.