Ceci est votre profil. Personnalisez-le en déposant votre photo et complétant les différentes rubriques. Vous pourrez également nous partager le récit de votre aventure lorsque vous aurez bouclé la RDS !
Ce compte n’a pas encore ajouté d’informations à son profil.
RDS terminée !!! Ouf !!
Routes aux frontières de la fringardes ! Je reviens cette année spontanément sur les sagards car l’an passé je n’ai pas terminé car j’ai très, très mal géré mes batteries et à 25km du but (vers Bussang) je n’avais plus de batteries et à 3h du matin je n’ai pas réussi à trouver quelqu’un pour recharger mon téléphone ou ma montre. Bref la fenêtre météo de ce samedi 12 avril était excellente, un peu frais le matin mais si mon périple devait durer, la nuit d’après est plus chaude. Et même s’il y a un peu de pluie de prévue le lendemain matin, ce n’est qu’une fine pluie selon la météo. Donc je pars plein de motivation le samedi vers 4h05 du matin après un petit déjeuner poussif ou je n’ai pas pu ingurgiter beaucoup. Mais je me dis que ça ira mieux après, il faut que je me laisse le temps d’émerger. En dernière minute je décide d’enfiler aussi mon leggin long car la température pour ce matin est de 4/5° mais j’ai le cuissard court en dessous car ça devrait monter jusqu’à 23 ° cette aprèm ! Je m’élance donc d’Epinal au niveau du pont Clémenceau. Sur le début et ce jusqu’aux premières bosses j’ai un peu froid aux pieds car je ne voulais pas m’encombrer des sur-chaussures pour seulement 2h ! La première partie mentale est jusqu’à Saulxures-sur-Moselotte ou j’ai repéré une boulangerie pour faire une sorte de deuxième petit dèj et remplir mes gourdes. Cette fois-ci j’ai pris une autre montre qui peut être rechargée pendant les pauses et ce sans perdre ses données et deux batteries externes pour recharger le téléphone. Je suis aussi bien plus économe que la première fois ou j’étais persuadé que ma batterie externe pouvait recharger mon téléphone au moins 3 fois. J’ai aussi eu le droit à la bénédiction du Saint-Stéphane en ce début de parcours, il attendait également quelqu’un qui devait finir incessamment sous peu ! C’est top car c’est grâce à lui que j’ai découvert cette trace. Est-ce que la boucle va se boucler ? J’arrive donc à Saulxures, les jambes ne sont pas mauvaises mais pas incroyables non plus mais je me dis qu’une fois nourri ça ira mieux et maintenant que je peux enlever quelques couches ça va pouvoir rouler de manière aérée. Je pense que tous les passages très raides de ce début de parcours y sont pour quelque choses mais j’ai encore de la réserve ! J’enlève donc le long en bas et la veste en haut. Il me reste un petit point d’interrogation pour la suite du parcours jusqu’au prochain arrêt vers Kruth et son épicerie. L’an passé j’ai été coursé par des chiens de nuit dans une des montées mais je ne sais plus laquelle. Ça m’a laissé un mauvais souvenir car c’était de nuit et que je n’avais pas vu les chiens mais entendus. La personne habitant ici m’avait d’abord pointé de son habitation avec un laser puis était montée en voiture et une fois qu’elle a vu de loin que j’étais un cycliste s’en était retournée chez elle. C’est pour ça que je voulais absolument faire cette partie de jour. Bref je n’ai pas retrouvé l’endroit exact. Dans une des montées je demande de l’eau chez l’habitant histoire d’être sur d’en avoir assez pour Kruth. Heureusement d’ailleurs car la montée par Belfahy et le col des Chevrères a été très compliquées mais c’est passé et j’ai pu tout remplir à la fontaine de Miellin. J’ai hâte d’enchainer vers Kruth car c’est la partie que je n’ai pu finir l’an passé. Les jambes stagnent mais je continue d’avancer et le corps assimile bien ce que je lui donne donc de ce côté rien à signaler ! A Fresse j’arrive trop tard pour prendre des choses au proxi qui ferme de 12h à 15h30. Je me rends compte qu’encore une fois mes projections étaient beaucoup trop optimistes car sur ces 140km j’ai environ 45 minutes de retard sur le plan B donc 1 h sur le plan A. Mais peu importe je ferai le point vers Kruth. Je fais une bonne pause bouffe et je recharge le téléphone en attendant. Je prends aussi des gâteaux et barres de céréales pour la route car ma réserve était en train de baisser et je me demande si je ne dois pas en prendre plus. Mais comme je pensais trouver de tout à Munster je ne me fais pas de soucis ! Sauf que je ne le sais pas encore mais à Munster pour ma pause repas du soir, j’y arrive vers 21h, il n’y a plus grand choses d’ouvert pour refaire des réserves de snack. Mais je reprends d’abord la route de manière insouciante, les jambes vont cette fois mieux et j’adore cette montée vers la piste du Haag. Je prends aussi conscience que je ne n’avais pas assez mangé car après la pause midi les montées s’enchaînent bien mieux et du coup étant toujours persuadé que je trouverais quelque chose à Munster je vide mes réserves de nourritures et j’arrive avec environ 1h30/2h de retard sur le plan à Munster. Et c’est là que je comprends mon erreur car tout à part des restaurants est fermé. Je me résigne donc à aller au kebab du coin qui sera plus pratique que la pizzeria en termes de timing même si j’ai plus envie de manger une pizza qu’un Kebab. N’ayant pour les 140km restant qu’un paquet de bonbons je décide d’emmener en plus un tacos que je transporterai dans le maillot. L’objectif étant toujours de finir, je fais donc avec les moyens du bord ! Une douleur au niveau des fesses à causes des frottements et la transpiration fait son apparition mais je l’ignore car au mieux j’avais vu le panneau pour Epinal qui était de 70km donc si je peux 70km, je peux 140km. Le lendemain en voyant le résultat je regrette cette pensée car j’ai fait les sagards pour me préparer à faire un tour de plusieurs jours avec des kilométrages journaliers certes en de ça mais il faut pouvoir remettre le couvert le lendemain. Force est de constater que le lendemain je serais resté au carreau. Mais dans l’immédiat c’est le cadet de mes soucis car je dois me remettre en route, j’appréhende la digestion du kebab et j’ai pris cette fois-ci une bouteille d’eau en plus dans l’autre poche du maillot pour la suite des kilomètres car je sais que je pourrais remplir vers le lac de Longemer et à Gérardmer mais avant je ne sais pas trop et il y a encore des kilomètres. Le seul point positif est que les jambes tournent toujours et qu’en terme de batterie tout est au top et je sais que je peux tenir au moins 24h encore. Je repars donc dans la nuit à partir de Munster. Au km 320 je décide de faire une pause pour manger la moitié de mon tacos car j’ai beaucoup trop faim et je me dis que sinon j’aurais du mal à arriver jusqu’à Gérardmer ou je voulais à la base manger le bazar. Je me fixe à fois chaque de nouveaux objectifs maintenant c’est d’arriver avant le jour. Je sais aussi que j’arriverai trop tard sur Gérardmer et que je pourrais aller à cette supérette qui ferme à 2h du matin. J’arrive finalement vers 4h du matin à Gérardmer avec 4h de retard sur mes plans mais les jambes tournent toujours, même si des fois ça manque d’énergie. Je mange la fin de mon tacos et rempli mes gourdes et je repars pour la fin avec comme seul apport le paquet de bonbon que je m’étais gardé en réserve pour la fin de parcours jusqu’à Epinal qui est plus facile. Et au final cette fin de parcours sera plus facile à gérer, j’ai pu remettre un peu de rythme de temps à autre et je n’arrive pas avant la nuit mais j’arrive à 8h24 au point ou j’étais parti la veille ! L’objectif de terminer est le seul à être rempli mais c’est le plus important ! Ah, si j’ai aussi eu assez d’eau sur tout le parcours et mon téléphone et ma montre avait encore de la batterie ! Encore une fois j’ai beaucoup appris, certaines pertes de temps sont dues à des ingérences de ma part et d’autres à des variables qu’on ne peut prévoir mais au final j’arrive à bon port et ceux en ayant des jambes qui peuvent continuer ! Bilan : - Emmener beaucoup… beaucoup plus de nourritures ! - Régler le problème de komoot sur le téléphone (toutes les demi-heures mon téléphone me perdait, c’est la première fois que ça me le fait et l’an passé ça avait super bien fonctionné) Mais j’ai perdu en termes de temps surement 30 minutes car il faut s’arrêter et repianoter sur l’écran mais surtout une perte d’élan et de patience. - Ne pas continuer si une douleur persiste au niveau des fesses, là aussi c’était la première fois. - 28 heures 18 minutes et 21secondes c’est quand même top ! - Les paysages sont toujours aussi magnifiques ! - Il y a beaucoup de chevreuils, de crapauds, de chauve-souris, de lièvres de pâques, de chats et un renard. Pas vu de sangliers cette fois et pas eu de chiens ! - Mieux accrocher ses gants sur le porte bagage dans la partie gravel ! Si quelqu’un passe par là il y a des gants en bon état, je serai bien repassé si je ne m’en étais pas rendu compte 25km après ! - Pour ceux qui roulent plus de 24h, une roue dynamo c’est le top !