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Depuis que j'ai appris l'existence de la Route des Sagards en 2023, Je m'étais fixé l'objectif de la faire ! Amateur de longues distances et dénivelé, amoureux des Vosges, comment y résister ? Il a été difficile de trouver une place dans le planning, et c'est 2 jours avant que je me décide de la faire le vendredi 7 Juin. Départ à 2h05, l'objectif était d'arriver avant la tombée de la nuit. Jamais auparavant je n'avais fait une telle distance et un tel dénivelé, mais je me connais suffisamment pour me dire que c'était envisageable. La nuit est passée très vite, j'ai pu faire la rencontre de tous les annimaux sauvages possible. Après avoir passé Epinal qui avait l'air inhabité, j'attendais le lever de soleil avec impatience, manque de bole, peu de temps avant l'aube, je me retrouve dans une brume épaisse qui dura jusqu'à 7h du matin. En passant dans les coins de Sapois, je rencontre la première et seule personne de la journée, M. Brogniard, un Sagard également que je remercie pour ses encouragements ! Ca fait plaisir 
La suite du parcours se déroule en Haute-Saône avec des routes bien défoncées. Mais aussi une route fermée où je ne me suis pas laissé le choix d'y passer ! Ca aurait été dommage de ne pas être un Sagard faute de ne pas avoir suivi le parcours à la lettre.. Mais quelle horreur, le macadam était explosé, je roulais sur des morceaux de bitum concassés de 30-40 cm de diamètre.. Aye aye aye les roues carbones.. Bref, 1km un peu merdique et ça repart.. Jusqu'à se retrouver dans la montée de Belhafy complètement recouverte de macadam liquide, cette mélasse qui se colle aux pneus qui eux étaient totalement recouverts de cailloux.. Mais quel enfer. Avant d'arriver au sommet je me retrouve derrière le semi-remorque à l'origine de ce carnage. La Haute-Saône à oublier !! Ca tombe bien , on retourne dans les Vosges. les 200 premiers km, je pense avoir croisé 1 ou 2 voitures, un Sagard et peut-être bien 50 bêtes sauvages.. C'est ça la Route des Sagards, des routes sauvages à l'écart de tout ! La seconde partie du parcours a été plus ensoleillé, plus motivante que la nuit, la brume et les routes du début. Cette seconde partie c'est aussi les cols les plus longs et les plus durs, et quand on a déjà 200 km dans les pattes on se demande dans quel chantier on s'est embarqué. Et au final, quand on a de bonne jambes, que chaque route est une découverte, on ne voit pas le temps passer. Après Munster, je me dis qu'arriver avant la tombée de la nuit est vraiment réalisable et si c'est le cas, s'approcher ou battre le record de l'épreuve l'est aussi. Je me suis mis alors en mode chrono pour les 3 dernières heures ! Plus d'arrêt aux fontaines, plus de temps à perdre !! Chacune des bosses, je la faisais comme si c'était la dernière, jusqu'à LA dernière pour la faire dans un sprint effréné. Au final, mon Garmin m'affiche un temps total de 19h28'24". Ayant démarré l'activité avant d'être sur le parcours j'estime difficilement si c'est 1 minute ou 30 secondes à enlever de mon chrono, mais je me stupéfait de me dire qu'après plus de 19h d'effort, il n'y aurait qu'une poignée de secondes qui me sépare ou non du record de l'épreuve. Peu importe le résultat, je suis très heureux de l'avoir fait et d'avoir découvert toutes ces routes incroyables de ma région !!
La suite du parcours se déroule en Haute-Saône avec des routes bien défoncées. Mais aussi une route fermée où je ne me suis pas laissé le choix d'y passer ! Ca aurait été dommage de ne pas être un Sagard faute de ne pas avoir suivi le parcours à la lettre.. Mais quelle horreur, le macadam était explosé, je roulais sur des morceaux de bitum concassés de 30-40 cm de diamètre.. Aye aye aye les roues carbones.. Bref, 1km un peu merdique et ça repart.. Jusqu'à se retrouver dans la montée de Belhafy complètement recouverte de macadam liquide, cette mélasse qui se colle aux pneus qui eux étaient totalement recouverts de cailloux.. Mais quel enfer. Avant d'arriver au sommet je me retrouve derrière le semi-remorque à l'origine de ce carnage. La Haute-Saône à oublier !! Ca tombe bien , on retourne dans les Vosges. les 200 premiers km, je pense avoir croisé 1 ou 2 voitures, un Sagard et peut-être bien 50 bêtes sauvages.. C'est ça la Route des Sagards, des routes sauvages à l'écart de tout ! La seconde partie du parcours a été plus ensoleillé, plus motivante que la nuit, la brume et les routes du début. Cette seconde partie c'est aussi les cols les plus longs et les plus durs, et quand on a déjà 200 km dans les pattes on se demande dans quel chantier on s'est embarqué. Et au final, quand on a de bonne jambes, que chaque route est une découverte, on ne voit pas le temps passer. Après Munster, je me dis qu'arriver avant la tombée de la nuit est vraiment réalisable et si c'est le cas, s'approcher ou battre le record de l'épreuve l'est aussi. Je me suis mis alors en mode chrono pour les 3 dernières heures ! Plus d'arrêt aux fontaines, plus de temps à perdre !! Chacune des bosses, je la faisais comme si c'était la dernière, jusqu'à LA dernière pour la faire dans un sprint effréné. Au final, mon Garmin m'affiche un temps total de 19h28'24". Ayant démarré l'activité avant d'être sur le parcours j'estime difficilement si c'est 1 minute ou 30 secondes à enlever de mon chrono, mais je me stupéfait de me dire qu'après plus de 19h d'effort, il n'y aurait qu'une poignée de secondes qui me sépare ou non du record de l'épreuve. Peu importe le résultat, je suis très heureux de l'avoir fait et d'avoir découvert toutes ces routes incroyables de ma région !!